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IGF 2018 WS #418
Economie numérique par la Blockchain : défis et perspectives

    Organizer 1: Michel TCHONANG LINZE, CAPDA

    Speaker 1: Michel TCHONANG LINZE, Civil Society, African Group
    Speaker 2: Tijani BEN JEMAA, Civil Society, African Group
    Speaker 3: Arsene Tungali, Civil Society, African Group

    Moderator

    Michel TCHONANG LINZE

    Online Moderator

    Abdeldjalil Bachar Bong

    Rapporteur

    Paul Patrice Gomse

    Format

    Round Table - 90 Min

    Interventions

    Après les introductions d'ordre protocolaire, les panélistes auront à parler de leur expérience au regard des sous thème que nous avons convenu en vue d'éviter les redites. 10 mn sera le temps maximum aloué et nous prévoyons 30 à 45 mn de débat.

    Diversity

    Etant donné que le FGI-AC réuni les pays de la sous région, nous aurons une diversification des panélistes grâce à la pluralité des langues de la sous région (français, anglais, espagnol et portugais). L'approche multiacteur et la notion du genre sont pris en compte dans le processus. On le constate déjà au niveau des FGI nationaux.

    Son utilisation en pourrait toucher des secteurs, tels que les banques, les assurances, l’immobilier, la santé, l’énergie, les transports, la politique et les votes en ligne, l’identité virtuelle, la logistique (Supply-chain), le social networking, le stockage cloud, les brevets industriels, la certification des diplômes, la signature électronique, l’identification des objets connectés, la propriété intellectuelle, le commerce équitable, La culture avec l’authentification de tout œuvre, les référendum et le vote en ligne. En guise d’illustration, on peut détailler les usages suivants :
    • L’industrie musicale et cinématographique : pour lutter contre le piratage. Les nouvelles productions de musiques ou de films seraient enregistrées dans une blockchain. Il serait alors possible de les télécharger en payant mais tout piratage serait immédiatement remarqué.
    • L’industrie pharmaceutique : pour stopper le marché de la contrefaçon de médicaments. Une blockchain partagée par l’ensemble des laboratoires permettrait de garantir la traçabilité de chaque médicament.
    • Le gouvernement : pour numériser les différents documents administratifs du contrôle d’identité.
    • Le secteur de l’énergie : pour gérer les réseaux de distribution des particuliers (par exemple lorsque vous installez un panneau solaire sur votre toit). La blockchain serait alors utilisée de la même manière que pour le bitcoin sauf qu’ici la monnaie serait remplacée par des "unités" d’énergie.

    Lors du dernier sommet sur l’économie numérique en Afrique Centrale tenue à Yaoundé du 23 au 25 mai 2018, l’UIT a appelé à un sursaut en matière d’infrastructures, mais également de services numérique en Afrique centrale. C’est ainsi qu’elle a recommandé « la création de plateformes de commerce électronique ainsi que des services en ligne, l’éducation et la sensibilisation des populations sur l’utilisation sur les effets bénéfiques des technologies blockchain, la prise en compte de la dimension de la qualité d’expérience dans l’évaluation de la qualité de service ».
    Quelles sont les conditions doivent être réunies pour sous-tendre une économie numérique vectrice de développement en Afrique Centrale ? Les différentes interventions de cet atelier pourront explorer les pistes susceptibles d’ouvrir cette voie. Pour mieux cerner cette thématique, des interventions vont porter autour les points suivants :
    - Blockchain et développement du secteur de la santé en Afrique ;
    - Blockchain et sécurité transfrontalière dans le Golfe de Guinée ;
    - Blockchain et développement du transfert des devises en Afrique ;
    - L’état civil à l’aire de la blockchain en Afrique ;
    - Les flux illicites des capitaux à l’ère des blockchains…

    En somme la table ronde sera divisée en 04 parties : Un mot d'un responsable de la sous région, une introduction préliminaire, l'intervention des panélistes et les questions réponses

    Un représentant des organisations de la sous région (CEEAC, CEMAC, CEA et UIT)

    Au début des années 1995, l’Américain Clayton M. Christensen, Entrepreneur, Professeur à l’université d’Harvard et auteur de « The innovator’s dilemma », a analysé et défini pour la première fois le phénomène de l’« Innovation disruptive ou perturbatrice», dans les termes suivants: C’est une innovation qui crée un nouveau marché et un réseau de valeur en perturbant ceux qui existent déjà, entrainant le déplacement d’entreprises, de produits et d’alliances établis par les marchés. La disruption permet de faire émerger de nouveaux modèles et crée des marchés plus vastes en rendant moins chers et plus accessibles des produits et des services là où il y a des situations de rentes ou des oligopoles non transparents. C’est une transformation fondamentale, radicale et irréversible du système capitaliste car les disrupteurs sont des innovateurs qui cherchent des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent.
    Ce phénomène est principalement appliqué dans la nouvelle économie numérique et aujourd’hui connu sous le nom de « Technologies disruptives », pour décrire des technologies telles que l’IA (Intelligence Artificielle). Cloud, IoT (Internet of Things), et plus récemment la Blockchain.
    La blockchain dont l’application la plus connue est le bitcoin, une crypto monnaie parmi près de 950 autres, a été créé en 2008, suite à la crise de subprimes et à la perte de confiance vis à vis des banques. Cette technologie a été créée pour ne pas passer par un tiers de confiance, un intermédiaire tel une banque.
    La technologie de la chaîne de blocs (blockchain en anglais) est un outil permettant de créer une base de données partagée, décentralisée et qui fonctionne sans organe central de contrôle. Concrètement, plutôt qu’avoir un administrateur qui gère seul une base de données, cette dernière est "fabriquée" et contrôlée à chaque fois qu’un utilisateur s’en sert. Chaque opération génère un "bloc" sous forme de données cryptées. Ce bloc de données s’ajoute alors aux blocs précédents formant ainsi des "maillons", d’où le terme de chaîne. Le principal intérêt est que lorsqu’un bloc a été ajouté, il ne peut plus être modifié ; et si un utilisateur y parvient tout de même, l’opération laissera une trace qui pourra être immédiatement repérée par les utilisateurs.
    Le principal atout de la blockchain (et la raison pour laquelle les grands groupes et les gouvernements s’y intéressent de plus en plus) est qu’il s’agit d’un système inviolable. Ceci pour deux raisons : (i) son aspect décentralisé (le système de contrôle n’est autre que les utilisateurs eux-mêmes) : pour être validé, un bloc doit passer sous le contrôle des mineurs (des utilisateurs qui mettent leur ordinateur au service de la blockchain). Ces derniers (leurs ordinateurs) vérifient l’ensemble des opérations antérieures des utilisateurs qui souhaitent s’échanger des données et s’assurent qu’il n’y a pas de contradiction. Cette opération est rendue totalement anonyme. (ii) La nature même de la blockchain (le fait qu’il s’agisse d’une chaîne de bloc) : Une fois que le bloc est validé, il est doté d’un cryptage qui dépend du bloc précédent. Ainsi, il est impossible de modifier un bloc sans modifier le précédent et ainsi de suite. Si un pirate informatique de génie y parvient tout de même, ce sera automatiquement détecté dès qu’un utilisateur ajoutera un nouveau bloc.

    Online Participation

    Tous les points focaux des FGI nationaux de la sous région